Un mauvais régime alimentaire serait à la base de l’extinction des hommes de Neandertal…
Ce n’est pas souvent que la diététique s’invite dans les débats historiques, qui plus est pour tenter d’expliquer l’extinction de toute une espèce d’hommes primitifs ! Ce n’est bien sûr qu’une hypothèse, mais nous apprenons ce matin (via un article du TVA nouvelles) qu’une équipe de scientifiques s’est affairée à étudier les dents des hommes de Neandertal (qui ont disparu) et des Homo Sapiens afin de déterminer leur alimentation. La conclusion (et je résume grossièrement parce que je ne suis pas scientifique) : les néandertaliens mangeaient tout ce qui se trouvait à proximité de leur habitat sans aucune forme d’équilibre, dont une grande quantité de viande, alors que les homo sapiens respectaient une certaine forme de diététique en laissant une place importante aux végétaux.
Le Neandertal avait une alimentation basée sur la disponibilité alors que l’Homo Sapiens était à l’écoute de ses besoins alimentaires. C’est cette différence d’alimentation qui pourrait expliquer l’extinction des premiers et la survie des derniers.
Quelle leçon tirer de l’alimentation des hommes de Neandertal ?
Cette découverte, aussi hypothétique soit-elle, est d’autant plus intéressante que nous vivons actuellement dans une époque où l’on prend de plus en plus conscience de l’importance de ce que l’on mange sur notre santé, notre bien être et maintenant même la survie de notre espèce ! Cela n’est pas une totale surprise, mais ça m’a fait réfléchir sur l’importance de notre alimentation, pas seulement sur notre vie (c’est une vision trop court-termiste ici) sur les vies en générales.
Notre alimentation a une influence sur l’évolution de notre espèce (je lisais d’ailleurs la semaine dernière un article de Paris Match au sujet de l’impact de notre alimentation sur nos gènes) et donc sur ce que nous allons devenir dans les générations futures. Manger sainement n’est pas nécessairement une contrainte (ça ne devrait pas l’être d’ailleurs), c’est juste un état d’esprit, une prise de conscience.
Si je me suis mis à la cuisson vapeur douce par exemple, ce n’est pas par simple curiosité culinaire, c’est parce que j’avais envie d’offrir à mon corps et à mes proches l’alimentation qui me semblait la plus saine possible, sans pour autant mettre de côté mes envies culinaires. C’était pour retrouver tous les apports essentiels des aliments, les préserver via une cuisson respectueuse.
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